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- Les Chroniques de Faust -
30 novembre 2005

"Un changement en prépare un


"Un changement en prépare un autre."

NICOLAS MACHIAVEL

Journée fatigante : contrôle de latin (sans commentaire, on verra bien la note !), puis déjeuner avec Cindy (qui est en 2ème année, qui me motive -et oui c'est dure la 1ère année ! bcp de qtions existentielles !-), lecture de Beckett en attendant 15h pr cours de linguistique : résultat du contrôle, j'ose dire ma note pas fameuse (7/20), j'aime pas la linguistique, c'est trop technique !!! Je saute dans un métro, changement Place d'Italie ; toujours les mêmes personnes que je croise : ces vendeurs de parfums à la sauvette, ce petit chinois installé qui inscrit des prénoms à l'encre de chine avec des petites décorations florales, ce jeune homme qui fait la manche (avec son morceau de carton où est inscrit : "J'ai faim")...  Puis direction FNAC pr livre Le culte des passions au XVIIème sicèle d'Auerbach pr histoire littéraire (fiche de lecture à faire) et flânerie dans la Rue de Rennes, qques magasins...j'aimerais bien me trouver un chapeau (feutre) noir ! Il y a des cabanons installés près des Galeries Lafayette (place du 18 juin 1940, Montparnasse), prochainement : marché de Noël.
Je pense que certaines personnes qui ont goûtés à la ville ne s'en passent plus...Ces villes de grande solitude comme dirait Sardou (lol !), ce fourmillement, cette agitation, ce stress absurde, cette Vie toujours présente à n'importe quelle heure...ms je pense aussi que c'est dans ces grandes villes qu'on prend conscience pleinement de l'injustice, de la différence, de la misère de l'homme et de sa condition, et de sa propre fragilité...

 

Michel Sardou
« Le bac G »

 Paroles: Michel Sardou. Musique: Michel Sardou, Jean-Pierre Bourtayre

Vous aviez quoi ?
Dix-sept ans, dix-neuf ans ?
Vous me l'avez écrit mais je n'm'en souviens pas.
On hésite, on remet, on attend
Et la lettre se perd, mais vous savez tout ça.
Vous passiez un bac G,
Un bac à bon marché,
Dans un lycée poubelle,
L'ouverture habituelle
Des horizons bouchés.
Votre question était : "Faut-il désespérer ?" 

Vous aviez quoi ?
Dix-sept ans, dix-neuf ans ?
Vous aviez un prénom mais je n'm'en souviens pas
J'aurais dû, j'aurais pu, certainement
Vous renvoyer dix lignes. Je n'l'ai pas fait voilà
J'étais je n'sais plus où,
Enfoncé jusqu'au cou
Dans ma vie personnelle,
Cette angoisse éternelle
Du déclin qui rend fou. 

C'était avant l'été.
Vous aviez décidé
De visiter la France,
Laissant de préférence
Le hasard vous guider.
Votre question était : "Faut-il désespérer ?" 

Vous aviez quoi ?
Dix-sept ans, dix-neuf ans ?
Vous me l'avez écrit mais je n'm'en souviens pas.
J'aurais pu, j'aurais dû, certainement
Mais j'n'ai même pas le temps
De m'occuper de moi.

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