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- Les Chroniques de Faust -
14 mars 2006

La fronde anti-CPE lance une semaine test pour

La fronde anti-CPE lance une semaine test pour Villepin

LES ÉTUDIANTS VEULENT AMPLIFIER LA MOBILISATION ANTI-CPE

PARIS (Reuters) - Face à la fermeté de Dominique de Villepin, étudiants et lycéens continuent d'appeler à amplifier la mobilisation contre le contrat première embauche (CPE) au cours d'une semaine qu'ils espèrent décisive.

Parallèlement au blocage des universités, des actions étaient prévues mardi, dans l'attente de défilés étudiants et lycéens jeudi puis d'une manifestation nationale samedi 16 mars avec le renfort des centrales syndicales.

Dix-sept universités étaient "totalement bloquées" contre 14 lundi soir" et 28 universités étaient perturbées à des degrés divers contre 27 la veille, selon le ministère de l'Education nationale. L'Union nationale des étudiants de France (Unef) fait état de 50 universités en grève sur 84 dans le pays

Le président UMP de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, n'a pas exclu le dépôt d'un nouveau projet de loi pour corriger et améliorer le texte rejeté par les syndicats, l'opposition et les organisations étudiantes et lycéennes.

Mais il a assuré que la majorité restait unie derrière le gouvernement et contesté la légitimité d'un mouvement, qu'il a imputé à "l'ultra-gauche".

De Berlin, le président Jacques Chirac a apporté "totalement" et "sans réserve" son soutien" au gouvernement et à Dominique de Villepin dans la lutte contre le chômage des jeunes, dont le CPE "est un élément important".

Le groupe UDF a souhaité pour sa part que Jacques Chirac demande une nouvelle discussion parlementaire de la mesure instaurant le CPE, un contrat de travail réservé aux moins de 26 ans assorti d'une période d'essai de deux ans durant laquelle l'employeur peut licencier le salarié sans justifier du motif.

"RAPPORT DE FORCES"

Plusieurs présidents d'université ont réclamé un retrait du CPE pour favoriser un retour au calme.

Ce n'est pas l'avis de la présidente du Medef, Laurence Parisot, qui a jugé "pas raisonnable d'exiger une suspension ou un retrait" du texte avant d'engager des discussions. "Cette logique de rapport de forces n'est pas très constructive", a-t-elle dit lors de sa conférence de presse mensuelle.

Du côté étudiant, l'Unef a de nouveau appelé Dominique de Villepin à retirer le CPE "face à cette extension de la mobilisation" et à "écouter les voix chaque jour un peu plus nombreuses qui se font entendre".

Mardi a été décrété "journée d'actions" dans les universités avant une nouvelle journée de manifestations, jeudi, à l'appel des organisations lycéennes et étudiantes. Les syndicats apporteront, pour leur part, un soutien au mouvement lors de la nouvelle journée nationale d'action samedi.

Six confédérations syndicales (CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, FO et Retraités fonction publique) ont appelé par ailleurs les retraités "à s'engager dans la bataille" contre le CPE au nom de la "solidarité intergénérationnelle".

A Rennes, la poursuite du blocus de l'université de Rennes II a été votée à mains levées lors d'une assemblée générale qui a réuni environ 4.000 étudiants lundi.

Mais elle a été émaillée de vives tensions entre partisans et opposants du blocage après l'interruption d'un vote avec décompte écrit des voix et vérification de la carte d'étudiant.

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