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- Les Chroniques de Faust -
6 avril 2006

Ségolène Royal, la candidate que les sondages

Ségolène Royal, la candidate que les sondages présentent comme la socialiste préférée des Français pour la présidentielle de 2007, est partout ce jeudi. Quatre hebdomadaires lui consacrent en effet leur une et des dossiers complets : Le Nouvel Observateur, Le Point, Paris-Match et VSD, et L’Express fait de même par antithèse ("tout sauf Ségolène") pour raconter les manigances internes au Parti Socialiste pour freiner l’ascension de la présidente de Poitou-Charentes. Et encore Ségolène ce soir au 20h de TF1, pour commenter la crise du CPE.


Villepin nie avoir prononcé les phrases que lui prête Franz-Olivier Giesbert

PARIS (AP) - Dominique de Villepin s'est dit "blessé" jeudi par les phrases "vulgaires" que lui prête dans un livre publié récemment le journaliste Franz-Olivier Giesbert, niant les avoir prononcées.

"Les phrases que j'ai eu l'occasion de lire dans un certain nombre d'extraits ne correspondent pas aux phrases que j'ai dites", a déclaré le Premier ministre lors de sa neuvième conférence de presse mensuelle.

"Je crains que l'imagination du romancier n'ait un peu bousculé les scrupules du journaliste", a ajouté Dominique de Villepin.

Le chef du gouvernement s'est dit "blessé par des phrases qui lui ont paru vulgaires et en tout état de cause ne pas correspondre à l'idée qu'il se fait de la langue française".

"Je ne voudrais pas attribuer à un ancien président de la République indûment des phrases, mais il aurait dit à propos de l'auteur qu'il abusait des guillemets. C'est tout à fait mon sentiment", a encore dit Dominique de Villepin.

Dans son livre "La tragédie du président" (Flammarion), en tête de tous les palmarès de ventes de livres, Franz-Olivier Giesbert prête la phrase suivante à Dominique de Villepin: "la France a envie qu'on la prenne, ça la démange dans le bassin. Celui qui l'emportera à la prochaine élection, ce ne sera pas un permanent de la politique, mais un saisonnier, un chenapan, un maraudeur".

Franz-Olivier Giesbert rapporte une autre phrase que Dominique de Villepin aurait prononcée après la dissolution ratée de 1997, dont celui qui était alors secrétaire général de l'Elysée était l'un des instigateurs. "Le président ne peut pas me virer. Il ne pourra jamais. Il m'a introduit dans le saint des saints. Je sais beaucoup trop de choses. A l'extérieur du système, je deviendrais une bombe à retardement", fait dire le journaliste à Dominique de Villepin. AP

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