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- Les Chroniques de Faust -
4 août 2006

Les vacanciers partent moins longtemps et

Les vacanciers partent moins longtemps et dépensent moins

PARIS (AP) - Cet été, les vacanciers ont décidé de partir moins longtemps et de restreindre leurs dépenses, confirmant la tendance observée les années passées, analyse le président de la Fédération des comités départementaux du tourisme Jean-Pierre Serra.

"La tendance qui conduit les Français à partir plus souvent dans l'année se confirme et les budgets sont un peu plus réduits", résume-t-il dans un entretien à l'Associated Press. Selon lui, la durée moyenne du séjour ne devrait pas dépasser les 7 à 8 jours cet été, "contre plus de 15 jours il y a encore quelques années".

Surtout, les touristes font attention à leurs dépenses et les professionnels peuvent compter sur une baisse de 5% à 10% des dépenses par rapport 2005, a-t-il estimé.

Ce mouvement se traduit en premier lieu par une progression des séjours chez les amis ou dans la famille. Selon le cabinet Protourisme, qui estime le budget vacances de chaque foyer à 2.200 à 2.400 euros, un Français sur deux passe désormais ses nuits de vacances sans payer pour l'hébergement.

Concernant les autres dépenses, "la restauration et les cafés souffrent beaucoup", ajoute M. Serra. "Traditionnellement, l'été était la période où on se lâchait, où on se faisait plaisir. Maintenant, on se lâche moins", observe-t-il. En Bretagne comme ailleurs, le constat est le même. "On remarque que la restauration souffre plus, notamment le midi", note ainsi Jean-Marc Le Carour, président régional de l'Union des métiers de l'industrie de l'hôtellerie.

Les activités culturelles devraient toutefois être préservées, parce que "désormais on ne se suffit plus du plein air et du 'farniente'. On veut de l'activité, on a besoin de passer du temps avec des choses intéressantes". Les dépenses consacrées aux visites des monuments ou des musées sont donc "en progression", ce qui se traduit par une hausse des recettes dans les villes touristiques et lors des grands festivals.

"Les produits du terroir sont aussi en pleine progression", traduisant l'attrait des populations urbaines pour les traditions et "le bon", constate Jean-Pierre Serra. AP

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