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- Les Chroniques de Faust -
21 septembre 2006

Politiques etc...

Voici, jour après jour, les petites phrases des hommes et des femmes politiques dans la campagne pour l'élection présidentielle...

JEUDI 21 SEPTEMBRE

083_fabiusLaurent Fabius, sur Nicolas Sarkozy et l'agression des deux CRS: "Et si on formulait l'hypothèse que le principal responsable, c'est celui qui est aux affaires depuis quatre ans?" (France Inter)

Jack Lang: "Dans tout autre pays réellement démocratique, la grave mise en cause des magistrats par M. Sarkozy serait sanctionnée par une démission" (Communiqué)

Arnaud Montebourg (PS): "Nicolas Sarkozy est un anti-républicain dangereux, habitué aux piétinements de l'état de droit. Il doit être rappelé à l'ordre rapidement" (Communiqué)

Claude Allègre, ancien ministre PS, comparant Lionel Jospin et Ségolène Royal: "L'un croit que l'immigration doit se traiter à l'échelle de l'Europe, l'autre, comme Villiers, à l'échelle de la région; l'un croit que la carte scolaire doit être la base de l'égalité devant le service public, l'autre, comme Sarkozy, remet en cause son principe. (Le Nouvel Observateur)

MERCREDI 20 SEPTEMBRE

Nicolas Sarkozy, au sujet des agresseurs de deux CRS à Corbeil-Essonnes: "On ira les chercher un par un" (déplacement à Bobigny)

Nicolas Sarkozy, sur le tribunal de Bobigny: "Depuis le début de l'année, le nombre d'écroués dans le département est en baisse de 15,5 % devant des délinquants chaque jour plus violents. Cela témoigne d'une forme de démission" (Déclaration)

François Hollande: Nicolas Sarkozy "demandait à être jugé sur ses résultats, ils sont éloquents". Il conduit "une politique fondée sur le mensonge et l'illusion… C'est le tout-répressif et une méthode, l'esbroufe". (Journée parlementaire du PS à Nantes)NicolasSarkozy

François Hollande: "Prévoir des primaires suppose de ne pas être primaire dans l'argumentation et dans les comportements" (Journée parlementaire du PS à Nantes)

Jean-Marie Le Pen (président du FN) : "Nous pouvons constituer demain, dans un élan national, cette armée hétéroclite du soldat de Valmy". (Déclaration à Valmy)

Jean-Marc Ayrault (président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale) : "On vit ensemble, on sert ensemble. Où que nous soyons". (En référence à la phrase fétiche des Bleus lors de la Coupe du Monde de football -"on vit ensemble, on meurt ensemble", lors des Journées parlementaires du PS)

François Fillon (conseiller de Nicolas Sarkozy) : "Il faut que tous ceux qui n'ont pas les nerfs solides s'habituent à ce que tous les mois ou toutes les semaines nous ayons des propositions qui défraient la chronique". (RTL)

MARDI 19 SEPTEMBRE

Johnny Hallyday : "Si Sarkozy était de gauche, je serais pour Sarkozy aussi". (JT de France 2)

sego_2Ségolène Royal : "Moi le pouvoir ne me changera pas!" (Déclaration, Bondy)

Jean-Pierre Raffarin, ex-Premier ministre UMP, sur le calendrier de son parti pour désigner le candidat: "Le dialogue devrait nous permettre d'harmoniser notamment notre calendrier pour que nous évitions qu'en janvier prochain les messages de voeux du Président et les choix de l'UMP se télescopent". (Message posté sur son blog)

Ségolène Royal (PS), sur la visite de Nicolas Sarkozy à New York : "Ma politique diplomatique ne consistera pas à aller s'agenouiller devant George Bush". (LCI)

François Hollande (PS) : Jacques Chirac a pour "seul objectif de finir comme il pourra un mandat déjà trop long". "Jacques Chirac accepte finalement qu'il y ait au sein de son équipe un candidat qui est dejà en campagne depuis trop de temps, aux frais de l'Etat, avec son ministère de l'Intérieur comme oriflamme". (France Info)

Jean-François Copé, porte-parole du gouvernement, sur la pétition de 52 députés UMP contre le congé de la présentatrice du 20H de France 2, Béatrice Schoenberg: "Je n'aime pas des masses" ce genre d'initiative, il y a "une petite confusion des genres". (Canal+)

LUNDI 18 SEPTEMBRE

DominiqueStraussKann_icona1930_icoJean-Marie Le Pen, président du Front national : "Si je ne pouvais pas me présenter, le FN serait sans doute obligé de vendre (...) le siège de Saint-Cloud". Sur l'immigration : "Je n'ai pas peur de la comparaison de Nicolas Sarkozy, même quand il feint d'imiter le programme que je défends" ("Le franc parler" sur France-inter et i>Télé)bayrou

Laurent Fabius, candidat à l'investiture au PS : "Si on n'a pas une ligne clairement à gauche, on va se ramasser !" (Pantin)

Julien Dray, porte-parole du PS, sur l'intervention du président : "C'est une intervention qui renvoie à la chanson 'Comme si'" du chanteur Khaled. Jacques Chirac a fait "comme s'il ne se passait rien, comme s'il n'y avait pas de problèmes avec le ministre de l'Intérieur, comme si (Nicolas Sarkozy) n'avait pas mis en cause l'acte majeur du quinquennat de Jacques Chirac, le refus de l'entrée de la France en guerre en Irak aux côtés des Américains". (Déclaration)

Marie-Georges Buffet, secrétaire nationale du PCF : la gauche antilibérale "donne le tournis aux hommes et aux femmes de gauche" avec la multitude des candidatures.

"On a regardé avec sourire ce qui se passait au PS et on est en train de faire mieux au niveau du nombre de candidatures. Il faut se calmer".

(RMC Info)

LangJacques Chirac, Président de la République : "Deux mois suffisent pour faire campagne (...) mais ma candidature "n'est pas d'actualité". (Europe 1)

Jacques Chirac, Président de la République : "il ne serait ni juste, ni réaliste" de supprimer la carte scolaire. (Europe 1)

Jacques Chirac, Président de la République : "Il n'y aura, je peux vous le dire, aucune chamaillerie. Il est normal que des hommes politiques puissent avoir sur telle ou telle question des avis divergents". (Europe 1)

François Hollande, Premier secrétaire du PS : "Jacques Chirac doit condamner les propos de son ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur" dont les récentes déclarations évoquant "l'arrogance de la France (...) à l'évidence brisent la diplomatie française" par rapport à la guerre en Irak." (France 2)

DIMANCHE 17 SEPTEMBRE

François Bayrou, président de l'UDF, à propos de Ségolène Royal et de Nicolas Sarkozy : "Chacun prend les mots de l'autre.

Je ne parle même pas des militaires pour l'encadrement, mais sur la carte scolaire, sur la réhabilitation, entre guillemets, du travail, ils se copient sans cesse". (France 3)2005_5_27_villepin

Lionel Jospin, ancien Premier ministre : "du point de vue de la désignation et des chances du candidat socialiste" pour 2007, les choses "me paraissent beaucoup plus ouvertes qu'on ne les décrit parfois". (Déclaration, RTL)

François Hollande, le Premier secrétaire du PS : "Je crois que Nicolas Sarkozy qui se veut l'héritier du général de Gaulle n'avait pas dans le bureau de George W. Bush à parler de l'arrogance de la France". "Ce qui me heurte toujours avec Nicolas Sarkozy, c'est que l'on ne sait jamais s'il parle comme ministre de l'Intérieur, comme président de l'UMP, comme candidat à l'élection présidentielle" (Déclarations sur Canal +)

Marine Le Pen, directrice stratégique de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen : "je ne vois pas bien la différence entre Nicolas Sarkzoy et Ségolène Royal". "Ce match, c'est une primaire au centre" (Entretien au Parisien)

Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PC : "Il y a un mot qu'il ne faut pas prononcer ici à la fête, c'est Sarkozy" (Déclaration à la fête de l'Humanité)

Dominique Paillé, député UMP sarkozyte : "On aurait pu espérer de Laurent Fabius des propos plus aimables, puisqu'il a récemment révélé qu'il adorait les carottes râpées. Malgré ce régime, le naturel est revenu au galop" (Déclaration)

jospinPatrick Devedjian, député UMP sarkozyste : L'adversaire le plus dangereux pour Nicolas Sarkozy c'est "évidemment Ségolène Royal, parce qu'elle est devenue un mythe et qu'il est très difficile de combattre les mythes avec des arguments rationnels". (JDD)

Christiane Taubira, candidate PRG : "L'union de la gauche est un combat. Qui exige respect et loyauté. Ni la carotte, ni le bâton" (Communiqué)

SAMEDI 16 SEPTEMBRE

Roger Karoutchi, sénateur UMP, à propos du "grand oral" du PS à Lens : "Décidément les éléphants du PS ne sont que des mammouths de la préhistoire".

Je pointe un "fond d'arrogance, depuis Ségolène Royal, persuadée de gagner la 'Star Ac'' 2007, jusqu'à Hollande qui sans rire affirme 'nous avons une haute idée de nous-mêmes'" (Communiqué)

Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF : "Avec Sarkozy, c'est un changement fondamental du message que portait la France jusqu'à présent au-delà de nos frontières". "Sarkozy, c'est l'atlantisme, c'est le petit Bush français" (Conférence de presse)

Valérie Pécresse et Luc Chatel, porte-paroles de l'UMP : "A trop vouloir masquer les divergences des éléphants, elles n'en apparaissent que plus criantes. Laurent Fabius vient d'en faire la démonstration se lançant aujourd'hui dans une politique de caniveau" (Communiqué)chirac

Laurent Fabius, candidat à l'investiture socialiste, à propos de Nicolas Sarkozy : "Nous n'avons pas besoin à la tête de l'Etat de quelqu'un qui se fixe comme programme d'être le futur caniche du président des Etats-Unis" (Déclaration devant les militants socialistes du Pas-de-Calais)

Dominique Bussereau, ministre de l'Agriculture, à propos de l'échange entre Ségolène Royal et Nolwenn: "Dès qu'elle est destabilisée, Mme Royal réagit ainsi. C'est le rire de Cruella". (Déclaration)

Daniel Vaillant, ex-ministre socialiste, à propos de la candidature à l'investiture PS de Lionel Jospin: Il "jamais été aussi près" de le faire. (Interview RCJ)

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Commentaires
F
Merci pour ton commentaire Alain ! A+
A
Au fil des mois, Nicolas Sarkozy, désormais officiellement candidat à l'Elysée, est devenu de moins en moins ministre de l’intérieur, au point de laisser son cabinet gérer seul le tout-venant de la place Beauvau, souligne à juste titre Libération (01.12). «De moins en moins président de l'UMP, une tâche qui ne l'a jamais passionné et qu'il délègue volontiers à ses fidèles. » <br /> Ministre de l’Intérieur, président de l’UMP, candidat à l’élection présidentielle : Nicolas Sarkozy joue sans complexe sur ses multiples casquettes <br /> La place Beauvau est parait-il devenue son quartier général de campagne. Il paraît aussi qu’ordre est désormais donné de ne déranger le candidat que lorsqu'il y a urgence sur le front de l'insécurité. Nicolas Sarkozy se contente de superviser, lors des réunions du lundi matin avec ses plus proches collaborateurs ou lors de petits points informels à quatre ou cinq, pour trancher ou régler un problème spécifique. <br /> Se servir des moyens de l’appareil d’Etat pour assouvir ses ambitions personnelles c’est du détournement de fonds publics et de biens sociaux . Je trouve ça abjecte. Sarkosy dehors ! <br /> http://pourlafranceetgroslay.over-blog.com
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