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- Les Chroniques de Faust -
1 février 2007

José Bové

file_229965_420252José Bové se veut le candidat des « sans voix »

Jeudi, à la bourse du travail de St Denis, José Bové a lancé sa candidature à l'élection présidentielle pour défendre l'idée qu'un "autre monde est possible" et être le porte-parole des "sans-voix" face au duo Sarkozy-Royal.

Le leader altermondialiste, 53 ans, s'est revendiqué d'une "vraie gauche" et a appelé à une "insurrection électorale". 

Entouré de chefs de file des "collectifs antilibéraux", José Bové a expliqué qu'il n'était pas le candidat d'un parti et que sa candidature était "une candidature collective".

Sa candidature risque de compliquer la donne à la "gauche de la gauche" où il est en compétition notamment avec Marie-George Buffet, Olivier Besancenot, Arlette Laguiller et Dominique Voynet.

Après le retrait de l'écologiste Nicolas Hulot, José Bové reste toutefois la seule personnalité de la société civile encore en lice. 

Les proches de José Bové espèrent pouvoir réunir en six semaines les 500 signatures nécessaires à sa candidature.

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Commentaires
D
Qu'est-ce qu'une "grande coalition" ?<br /> <br /> La "grande coalition" désigne une union entre une partie de la gauche et une<br /> partie de la droite pour exercer le pouvoir. Cette alliance exceptionnelle entre<br /> la droite et la gauche modérées résulte souvent de l'impossibilité de<br /> former une majorité à l'intérieur des camps politiques traditionnels. Le dernier<br /> exemple en date est celui de l'Allemagne.<br /> En effet, à l'issue des dernières élections législatives, ni la gauche ni la<br /> droite ne pouvaient, à elles seules, former une majorité suffisamment forte. Par<br /> conséquent, le SPD (le parti social-démocrate, principal parti de gauche) et la<br /> CDU-CSU (le parti démocrate-chrétien, principal parti de droite) ont dû négocier<br /> une alliance pour gouverner ensemble. C'est Angela Merkel, présidente de la CSU,<br /> qui a pris la tête de ce gouvernement de grande coalition.<br /> <br /> Une grande coalition serait-elle possible en France ?<br /> <br /> Depuis les débuts de la Ve République, la vie politique française a constamment<br /> été rythmée par l'opposition entre la droite et la gauche. Cette situation a été<br /> accentuée par le suffrage majoritaire à deux tours, qui favorise la<br /> bipolarisation du débat politique (dans la plupart des circonscriptions, le<br /> second tour des élections législatives oppose un<br /> candidat de droite à un candidat de gauche). Dans ces conditions, la mise en<br /> place d'une grande coalition semble assez difficile. Aujourd'hui encore, il faut<br /> bien admettre que les socialistes et l'UMP ne semblent pas prêts à renoncer à<br /> leurs différends idéologiques pour gouverner ensemble. Pourtant, il y a déjà eu<br /> en France des alliances entre la gauche et la droite. Voici quelques exemples<br /> historiques :<br /> - au moment de l'Affaire Dreyfus, un gouvernement d'union nationale s'est<br /> constitué, réunissant les républicains dreyfusards de gauche et de droite. Le<br /> gouvernement Waldeck-Rousseau a incarné cette situation politique<br /> exceptionnelle.<br /> - en 1914, l'Union Sacrée a rassemblé la totalité des forces politiques<br /> françaises, afin de soutenir l'effort de guerre.<br /> - à la Libération, le Général de Gaulle a rassemblé les grandes forces<br /> politiques du pays dans un gouvernement d'union nationale, afin de reconstruire<br /> une France exsangue et ravagée par la guerre et l'occupation.<br /> - sous la IVe République, la "troisième force", regroupant les partis de centre<br /> gauche et de centre droit (MRP, Parti Radical…) a soutenu plusieurs<br /> gouvernements.<br /> <br /> Rien n'interdit à la gauche et à la droite de gouverner ensemble.<br /> Pendant des dizaines d'années, sous la cinquième république, on a cru que<br /> l'opposition droite gauche était justifiée par un fossé énorme entre les<br /> "forces" de gauche et "forces de droite". Et puis surtout il y'a eu les<br /> cohabitations : un président de droite avec un premier ministre de gauche, un<br /> président de gauche avec un président de droite, les deux ont été essayés.Et les<br /> français n'ont plus peur de créer ces situations.<br /> Pourtant :<br /> - le système français n'a rien à voir avec le système allemand, fédéral et<br /> parlementaire. Donc la nécessité d'une "coalition" à l'allemande ne pourrait<br /> survenir que dans des cas extrêmes et hautement improbables.<br /> - par ailleurs, la culture politique française est une culture d'affrontement,<br /> d'opposition violente, de crises, de démissions, de portes qui claquent, de<br /> dissolution, et du pouvoir de la rue...<br /> - pas une culture de coopération entre partis politiques : ceux qui<br /> accepteraient cette logique seraient vite traités de "collabos" et de traitres à<br /> la cause.<br /> Donc je n'y crois pas...
T
... en vaut bien d'autres...,sur le fond : la gauche n 'a pas besoin de çà pour perdre ... elle n 'a rien à proposer à part la critique,la droite n 'est pas assez volontariste ,l 'heure n 'est plus au clivage gauche - droite il serait temps que le but essentiel soit la France et les français,Bayrou me semble en mesure de créer la surprise entre la politique spectacle vip et la candeur écologiste et " inter mondialiste - anti libérale ,au passage ' anti libérale ' une pierre de plus à cette partie de la France toujours ' anti ' et qui ne propose que du vent
D
José Bové incarne ces "68 tards" qui n'en sont jamais sorti. Ingénieur puis mélè au monde agricole, ce candidat sera de toutes les "anarchies". candidat se revendiquant d'un gauche alter mondialiste et candidat qui proffite du système pour arriver à ses fins...propres. La dispersion des voies de gauche est le meilleur moyen de faire perdre son camp : mais où est le camp de José Bové ?
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