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- Les Chroniques de Faust -
16 février 2007

François Bayrou grimpe...

François Bayrou dévoile son plan d'action s'il est élu à l'Elysée

Principal invité de l'émission "A vous de juger" sur France 2, François Bayrou a commencé à dévoiler son plan d'action s'il devait être élu. Il a évoqué la personnalité de celui - ou celle - qu'il pourrait charger de former un gouvernement. "Si Jacques Delors était plus jeune, c'est ce type de profil que je choisirais", "quelqu'un qui se complète bien avec moi", a-t-il dit, tout en précisant qu'il ne s'agirait pas nécessairement d'une personnalité de l'UDF. Au total, le gouvernement devrait être composé de "15-16 ministres", qui , quelle que soit leur appartenance politique, souhaiteraient soutenir le programme présidentiel, et qui ne serait pas obligés de quitter leur formation d'appartenance.

La première mesure que le gouvernement mettrait en oeuvre serait "un plan de lutte contre l'exclusion". François Bayrou s'est aussi engagé, s'il est élu, à supprimer immédiatement les cautions pour les locations de logements, auxquelles se substitueraient "des assurances mutuelles". En matière scolaire, l'ancien ministre de l'éducation s'est prononcé contre l'entrée en sixième des enfants qui ne maîtrisent pas la lecture et l'écriture. Sur le plan économique, François Bayrou mettrait en place un système permettant à chaque entreprise de créer deux emplois sans charges (sauf 10% pour les retraites).

En matière de dette, le candidat UDF se donne trois ans pour inverser la tendance. Afin de permettre de faire des économies, il plaide notamment pour une collaboration avec la Grande-Bretagne pour la construction du second porte-avions de la marine française. "Je pense qu'une grande partie de la défense doit être européenne", a-t-il dit. Il s'est aussi prononcé en faveur d'une réforme du système des retraites qu'il soumettrait au vote des Français par référendum.

François Bayrou a chiffré jeudi soir son programme présidentiel à "20 milliards à peu près" - dont six pour la mesure sur la création des emplois sans charge - tout en assurant que ce coût serait "entièrement équilibré par des économies".

Persuadé qu'il sera "élu président de la République", François Bayrou a continué se battre contre "cette tenaille où on enferme" les Français, ce "choix établi à l'avance" entre la candidate socialiste Ségolène Royal et l'UMP Nicolas Sarkozy. Pour le candidat centriste il s'agit aussi de décomplexer les électeurs, pour ne pas être fragilisé par un appel au vote utile : "l'UMP et le PS voient une candidature qui va troubler le jeu, et ils essaient de se raccrocher aux branches en évoquant le souvenir de 2002", a-t-il analysé.

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