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- Les Chroniques de Faust -
13 février 2006

"Formule de mon bonheur : un

"Formule de mon bonheur : un "oui", un "non", une ligne droite, un but..."
FRIEDRICH NIETZSCHE

J'ai lu "Un enfant dans l'hiver" d'Armel Veilhan en qques heures, je vous le conseille... Histoire bouleversante !

Longue discussion avec A. au téléphone hier, bcp de choses nous rapprochent, me conseille de lire "Lambeaux" de Charles Juliet (chose que je veux faire depuis longtps, de plus que mon prof de méthodo du 1er semestre a écrit un Profil sur cette oeuvre)...Rêve étrange encore cette nuit, qui me ramène encore dans cette petite ville de province, aurai-je laissé une partie de moi là-bas ??

Au courrier de ce matin, j'ai reçu la brochure sur l'expo de la BPI sur Marguerite Duras, j'avais laissé mon adresse à une secrétaire pr recevoir cette brochure (car il n'y en avait plus), je ne pensais pas la recevoir si vite, je pensais même que cette secrétaire oublierait de l'envoyer !

Pas cours today, le prof de communication/audiovisuel n'est pas là. Il pleut sur Paris...

IL ETAIT UNE FOIS

"C'EST COMME ÇA QUE JE M'EN VAIS" (1977)

(Lionel Gaillardin/Serge Koolenn)

Tu sais demain matin il fera froid dans ta chambre

Froid comme' il faisait froid les nuits que j'ai passée à t'apprendre

Si les fleurs se sont fânées lentement sans fair' de bruit

Si demain tu trouves ma clef par terre au pied de notre lit

C'est comm' ça que je m'en vais sans vouloir te faire trop de mal

Car tous nos mots d'amour sont usés et je n'ai pas trop le moral

Oui oui c'est comm' ça que je m'en vais puique je n'ai plus rien à dire

Et c'est comm' ça que je m'en vais. Tu peux continuer à dormir

Tu sais demain matin il va pleuvoir dans ma vie

Pas une averse, juste un crachin une toute petite pluie

Les fleurs vont repousser. Dans quelques mois le printemps

Tu m'auras déjà oubliée. L'amour passe avec le vent

C'est comme ça que je m'en vais sans vouloir te faire trop de mal

Car tous nos mots d'amour sont usés et je n'ai pas trop le moral

Oui oui c'est comm' ça que je m'en vais puisque je n'ai plus rien à dire

Et c'est comm' ça que je m'en vais. Tu peux continuer à dormir

Tu sais demain matin il fera froid dans ta chambre

Froid comm' il faisait froid les nuits qu'on a passées à s'attendre

Si les feuilles se sont fânées doucement sans fair' de bruit

Crois-moi je n'ai rien inventer. C'est Prévert qui me l'a dit

C'est comm' ça que je m'en vais sans vouloir te faire trop de mal

Car tous nos mots d'amour sont usés et je n'ai pas trop le moral

Et c'est comm' ça que je m'en vais puisque je n'ai plus rien

Et c'est comm' ça que je m'en vais. Tu peux continuer à dormir

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