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- Les Chroniques de Faust -
16 mars 2006

"Ma vie est une énigme dont ton nom est le

"Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot."
VICTOR HUGO

Lien salon du livre 2006 : http://www.evene.fr/static/salon-du-livre-2006/

Je file chercher A. à la gare Montparnasse et direction = le quartier latin et manif !

A noter qu'il y a aussi une manifestation (je ne sais pas pour quoi !? contre le CPE aussi ?) ds le quartier de Montparnasse, Pasteur et Rue de Rennes...


Positions sur le CPE figées sur fond de mobilisation étudiante

PARIS (Reuters) - Le gouvernement et les opposants au contrat première embauche (CPE) campent sur leurs positions en attendant le verdict de la rue.

"Rien n'est possible sans retrait du contrat première embauche, en tout cas pour les étudiants", a réaffirmé jeudi le président de l'Unef, Bruno Julliard, au matin d'une nouvelle journée nationale de manifestations étudiantes et lycéennes.

Une avant-garde d'une centaine de jeunes en VTT a protesté aux abords de l'Assemblée nationale contre le CPE en fin de matinée et bloqué le pont de la Concorde pendant un quart d'heure, en attendant les défilés de l'après-midi.

Si cette nouvelle journée de manifestations est un succès "le gouvernement ne pourra pas tenir très longtemps dans (sa) position inflexible", a estimé le président du premier syndicat étudiant de France, sur France Inter. "Nos troupes peuvent être encore beaucoup plus nombreuses que la semaine dernière."

Selon l'Unef, 64 des 84 universités étaient en grève jeudi.

Le ministère de l'Education nationale a pour sa part fait état, jeudi à la mi-journée, de 21 universités "totalement bloquées" et de 37 autres "perturbées à des degrés divers".

Selon un porte-parole de l'Union nationale lycéenne (UNL), principale organisation représentative des lycéens en France, les trois quarts des lycées parisiens étaient mobilisés jeudi.

Selon le rectorat de Paris, sur 110 lycées, 32 étaient perturbés jeudi, dont cinq fermés.

La conférence des présidents d'université (CPU), réunie à Nantes, a jugé mercredi "absolument indispensable que le gouvernement prenne une initiative attendue par beaucoup".

"Les présidents d'universités partagent l'inquiétude des étudiants sur leur avenir", a déclaré la CPU. "Ils souhaitent l'implication de tous dans la recherche d'une solution."

Dominique de Villepin, avec Gilles de Robien et le ministre délégué à l'Enseignement supérieur François Goulard, recevra vendredi soir le premier vice-président et les membres de la commission permanente de la CPU, a fait savoir Matignon.

Au lendemain d'un séminaire gouvernemental consacré à ce dossier, plusieurs ministres ont à nouveau défendu le CPE.

EXPERIMENTATION

Le ministre de l'Economie, Thierry Breton, a invoqué sur RMC Info le succès, selon lui, du contrat nouvelles embauches (CNE), qui a inspiré le CPE, et vanté les vertus de l'expérimentation.

"Faut-il préférer l'immobilisme ou l'expérimentation ?" a-t-il demandé. "On en est à 350.000 CNE signés (...) Ça veut dire que ça marche. Pour le CPE, c'est exactement la même chose. On essaie une solution (...) Et puis on verra dans six mois."

"Il faut donner sa chance au contrat première embauche et juger sur pièce", a également plaidé le ministre des PME, Renaud Dutreil, sur BFM. "Pour savoir si une politique marche, il faut d'abord l'essayer. Et essayer, ce sera l'adopter.",

Le ministre délégué à l'Emploi a fait valoir qu'il fallait laisser le Conseil constitutionnel statuer sur le texte, définitivement voté le 9 mars par le Parlement.

Gérard Larcher, au micro de RTL, a plaidé de nouveau pour "l'enrichissement" de ce texte par le dialogue avec les partenaires sociaux.

Quant au ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, il a invité sur Europe 1 les manifestants anti-CPE à penser à "celles et ceux qui sont au chômage".

Le CPE est un contrat de travail réservé aux moins de 26 ans, assorti d'une période d'essai de deux ans pendant laquelle un employeur peut licencier sans motiver sa décision.

Le gouvernement veut en faire un instrument de lutte contre le chômage des jeunes. Les opposants au CPE dénoncent une précarisation accrue du travail.

"L'ensemble des syndicalistes d'Europe espèrent bien que nous allons parvenir à empêcher le gouvernement français de créer un précédent dans la législation sociale européenne", a souligné le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.

Il a brandi la menace de passer à un "cran supérieur", laissant entendre que cela pourrait aller jusqu'à des appels à la grève. "Manifestement, le gouvernement veut jouer l'usure de la mobilisation, il a tort", a-t-il déclaré sur France 2.

Les syndicats de salariés étaient représentés jeudi dans les manifestations étudiantes et lycéennes. Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, devait lui-même défiler dans le carré de tête de la manifestation parisienne.

Tous les syndicats rejoindront samedi les étudiants et lycéens mobilisés contre le CPE pour une troisième journée nationale de manifestations unitaires.

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P
Dominique de Villepin recevra vendredi à Matignon le premier vice-président de la Conférence des présidents d'université<br /> Cette rencontre se déroulera en présences des ministres Gilles de Robien (Education nationale) et François Goulard (Enseignement supérieur).<br /> Elle intervient alors que 46 présidents d'université (sur 49) ont appelé mercredi --en marge d'un colloque annuel de la CPU à Nantes-- M. de Villepin et les organisations étudiantes à renouer le dialogue.<br /> 46 présidents d'université ont appelé Dominique de Villepin et étudiants à renouer le dialogue . Dans cette motion publiée mercredi, "les présidents appellent au dialogue et souhaitent que le Premier ministre renoue le dialogue avec les organisations syndicales étudiantes".<br /> Les présidents "souhaitent aussi que les organisations syndicales étudiantes jouent leur rôle" et négocient.<br /> <br /> <br /> <br /> "Nous ferons tous nos efforts, même si le mouvement continue un peu, pour que les diplômes soient validés, pour que nos étudiants valident leur année", a ajouté M. Vallée.
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